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Pendant longtemps, ceux qui descendaient d’anciens esclaves ne cherchaient pas à retracer leur histoire familiale, par crainte de raviver des souvenirs douloureux ou parce que cela leur semblait impossible à réaliser. Mais de nombreuses bases de données sont désormais accessibles à tous et des associations existent.
Christian DUIC
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Hauteur | 24 cm |
Largeur | 17 cm |
Epaisseur | 0,8 cm |
Page | 96 pages |
Poids | 0.280 kg |
Date édition | 2021-10 |
ISBN | 978-2-35077-395-7 |
En 1848, 250 000 esclaves sont libérés dans les colonies françaises. Malgré la déclaration des Droits de l’Homme, il aura fallu trois révolutions pour mettre fin au Code noir de 1685. Pendant cette longue période, de nombreux documents ont été produits, souvent au nom du maître, aujourd’hui conservés localement ou en métropole aux Archives nationales d’outremer, et des collections en double permettent de compenser des pertes dues aux aléas des régions tropicales. Suit la période de l’engagisme, concernant surtout des Indiens, mais aussi des Africains.
Pendant longtemps, ceux qui descendaient d’anciens esclaves ne cherchaient pas à retracer leur histoire familiale, par crainte de raviver des souvenirs douloureux ou parce que cela leur semblait impossible à réaliser. Mais de nombreuses bases de données sont désormais accessibles à tous et des associations existent. Les généalogies sont à mener avec prudence, car les noms de famille sont inexistants pour les esclaves, très variables pour les affranchis et pour les Indiens, puis changeants avec les reconnaissances de paternité. Elles n’en sont pas moins captivantes. Ce guide accompagnera la quête pas à pas, en signalant les archives disponibles et les écueils à contourner. Plus récemment, la génétique offre de nouvelles possibilités de remonter aux racines plus lointaines.
Résidant en région parisienne, Christian Duic est passionné de généalogie depuis 1980. D’origine réunionnaise par sa mère, il descend aussi bien d’esclaves que d’engagés. Il mène ses recherches à Paris, à Aix-en-Provence, et bien sûr à Saint-Denis de La Réunion. À partir de 2010, il progresse surtout grâce aux mises en ligne d’archives sur Internet. Il publie un livret sur sa famille lors d’une cousinade en 2014. Il s’est intéressé aussi à la généalogie antillaise de ses neveux, présentant d’autres caractéristiques.